Une des particularités de Filolab vient directement de ses fondateurs. En effet, pour une entreprise à très haute valeur ajoutée dans la sécurisation des prélèvements biologiques, on peut s’imaginer une équipe d’ingénieurs. Et pourtant, une rencontre avec Carlo FANTINI nous apprend qu’il s’agit avant tout d’une curiosité innée pour l’humain. Portrait d’un homme au parcours singulier.

Carlo Fantini, comment êtes-vous arrivé à cette aventure qu’est Filolab ?

Cela va certainement surprendre, mais je pense qu’il y a quelques années, je vous aurais répondu que rien ne m’y prédestinait… Sauf que ! En fait quand je pense à mon parcours, finalement, il y a une forme de logique à tout ceci et rien n’arrive tout à fait par hasard. Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours été curieux de tout, de sciences, de technologies, de mécanique, mais surtout des autres. L’observation et l’analyse de ce qui m’entoure constituent l’une des facettes de ma personnalité et Filolab est en quelque sorte la résultante de tout ceci.

Mais alors d’où vient cette passerelle entre votre métier d’infirmier et Filolab ?

On pourrait dire que cela vient de différentes expériences que j’ai pu vivre ou que je vis encore. Tout d’abord, dans mon métier d’infirmier, j’ai toujours cherché à sécuriser et à améliorer mes différentes interventions. C’est ainsi que j’ai toujours optimisé les ressources disponibles afin d’apporter une solution efficace à chaque problématique. Une philosophie d’ouverture aux techniques, sans a priori qui est un point commun que nous partageons avec Philippe SCHMITT, le cofondateur de Filolab avec qui nous avons mené de belles aventures.

Comment vous définiriez-vous Filolab ?

Filolab, c’est pour moi une manière de montrer que plusieurs professionnels qui travaillaient ensemble, mais qui ne se comprenaient pas… y sont finalement arrivés. Je veux dire par là qu’en tant qu’infirmier et lui biologiste, nous sommes au service du patient et de sa santé. Nous avions chacun nos exigences, mais nous n’avions pas les mêmes moyens matériels ni les mêmes rythmes. En mettant les choses sur la table et en regardant différemment le problème, nous sommes fiers d’avoir trouvé une solution. Et le plus beau dans cette aventure, c’est que tout le monde y gagne.

Dans 5 ans, où vous voyez-vous ?

Franchement, je ne saurais le dire… et pour une bonne raison. Nous avons eu une démarche de pionniers, sans nous mettre de limites pour créer Filolab. Et pourtant les obstacles, réglementaires ou technologiques, étaient nombreux pour fournir une solution sécurisée. Mais j’ai tellement découvert pour créer cette solution que je suis sûr qu’il y a encore plein de choses à faire. Et c’est cela qui est merveilleux, car en osant, on peut toujours aller plus loin.