#Edito 3 – Philippe Schmitt
Le service personnalisé, délivré au pied du client, lame de fond des sociétés de services, ne pourra pas épargner la biologie médicale. Déjà, plusieurs fournisseurs proposent des solutions qui digitalisent partiellement l’enregistrement des dossiers au domicile des patients.
À l’autre bout de la chaîne, la livraison du résultat par internet est devenue la norme.
Mais qu’en est-il de la logistique du laboratoire ?
Quel service permettrait à celui-ci d’être présent au pied du patient, dans le véhicule de l’IDE, à la pharmacie ou dans tout autre point de rupture de charge ? Amazon pourrait-il se décliner en Amazing labo ? Cette société mondialement connue a pour ambition de livrer des produits basiques, en un temps imbattable dans toutes les géographies.
Nul doute que la biologie médicale française qui représente 77 millions de colis par an représente un enjeu considérable.
Sa seule contrainte particulière est l’exigence d’une traçabilité exemplaire afin de rassurer nos autorités de tutelles.
À cet effet, dès 2016, le législateur a anticipé cette proposition en supprimant l’exclusivité des pharmacies dans la gestion des points de rupture de charge.
Sommes-nous devant la « dématérialisation » programmée du maillage des laboratoires médicaux ?