Edito #4 – Philippe Schmitt
Le patient a toujours eu toute notre attention. Notre volonté de le soigner au meilleur de nos moyens fut constante. La fiabilité et la rapidité du résultat ont constitué historiquement l’alpha et l’oméga du service d’un laboratoire. Or, ces dernières années, l’alphabet grec a montré ses limites…car le patient s’est mué en client et de nouvelles exigences sont apparues.
Ce changement de comportement a été une révolution Copernicienne. A la différence du patient, le client a pris une place centrale dans ce nouvel univers. Le laboratoire a dû s’y adapter. Un nouveau vocabulaire est apparu.
Le parcours client, la qualité perçue et autres anglicismes comme le marketing sont apparus. La porte d’entrée du laboratoire se digitalise progressivement et les sites web accueillent avec efficience et design, ceux que l’on n’ose pas encore appeler « prospects ».
Ce changement culturel incontournable risque-t-il pour autant d’engendrer un abandon des valeurs médicales fondamentales, ou permettra t’il au contraire d’amener la biologie médicale jusqu’à l’excellence ?